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Un peu d'histoire...
Un dur éperon rocheux d'une longueur de 900 mètres à 280 mètres d'altitude, les mines d'une ville médiévale, avec un château détruit et des maisons éventrées. C'est le spectacle qu'offrent aujourd'hui les Baux de provence, autrefois siège d'une cour raffinée et centre de la poésie des Troubadours.
Le peuplement des Baux de provence remonte aux temps préhistoriques, certainement à l'âge du fer, mais c'est au Moyen Age que se révèle pleinement l'importance historique et artistique des Baux.
A la fin du Xe siècle, une puissante famille féodale s'y est déjà solidement établie, et contrôle toute la région. A la fin du siècle suivant, elle est l'une des plus fortes de tout le sud de la France, avec 79 bourgs et villages à ses dépendances.
Ils avaient tellement d'orgueil, qu'ils prétendaient descendre de Balthazar, l'un des légendaires rois Mages: pour confirmer leur généalogie supposée, ils avaient ajouté à leurs armoiries une étoile à seize branches d'argent.
Et ils étaient si puissants qu'ils réussirent, du haut de leur citadelle, à tenir tête aux Comtes de Provence pendant plusieurs siècles. Leur histoire est une longue et tumultueuse succession de guerres, de trahisons, de sang et de morts. Et ce n'est pourtant pas la raison de la célébrité des Baux qui s'étendait, au Moyen Age, à toute l'Europe féodale.
Aujourd'hui les ruines se confondent avec la roche, formant une étrange union entre l'oeuvre de l'homme et celle de la nature, une sorte de paysage hallucinant et irréel dont s'inspira, suivant la légende, Dante Alighieri pour la description des Cercles de l'Enfer.
On retrouve sans difficulté l'ombre des anciens seigneurs féodaux et de leurs pâles troubadours, il suffit de marcher au hasard dans les rues des Baux...
La petite église Saint-Vincent nous offre encore son élégant clocher du XVIe siècle appelé la «lanterne des morts». Il est de forme ronde, ouvert par quatre arcades et couvert d'une petite coupole : on dit que la nuit, au Moyen Age, on y allumait une torche chaque fois qu'un citoyen important mourait. L'église a perpétué une cérémonie émouvante et délicate qui se déroule la nuit de Noël (la messe des bergers), cette cérémonie remonte au XVIe siècle et met en scène la naissance du Christ au milieu de chants et de spectacles de style médiéval. |
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Visite Guidée...
Le célèbre Val d'Enfer, avec ses reliefs chimériques, apporte la touche finale à la beauté du lieu... |
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L'Eglise St Vincent. Ce monument a une forme carrée et une orientation Est-Ouest. Notons que toutes les églises anciennes de la Vallée des Baux et du village ont la même orientation, parfaite d'après le symbolisme chrétien qui place la façade au couchant d'où viennent les ténèbres et l'autel d'où sort la lumière symbolisant le Christ. |
Les carrières des Baux sont aussi anciennes que le village lui-même...
Les origines de l'extraction de la pierre des Baux remontent à l'Antiquité. Elle est alors utilisée par les romains pour l'exécution du gros ouvre mais aussi pour réaliser des éléments architecturaux des monuments régionaux que l'on peut encore admirer. Plus tard, la roche blanche calcaire est extraite et la pierre utilisée pour la construction du château et du village. |
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La Porte Eyguières ou Porte de l'eau qui, en provençal, se dit aïgo, permettait aux villageois d'aller chercher l'eau dans le Vallon de la Fontaine, la plaine où se trouvent une source et un lavoir. |
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Classée monument historique en 1862, cette fenêtre est ornée d'une citation biblique "Post Tenebras Lux" "Après les Ténèbres, la Lumière"... Le décor de la fenêtre appartient à l'ordre toscan, rare en architecture en Provence à cette époque. |
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L'Hôtel de Manville fut construit en 1571 par un architecte du Vivarais pour Claude de Manville, issu d'une famille toulousaine protestante, et venu aux Baux dans le sillage du connétable de Montmorency. Claude 1er de Manville, capitaine des galères royales, chevalier du Saint Sépulcre. |
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